La fin de l’année arrivant, cela peut correspondre ou pas à la fin d’un cycle dans nos existences : sommes-nous parvenus à atteindre nos objectifs, nous en sommes-nous fixés d’autres, avons-nous appris, modifié, accepté des défis, ouvert de nouvelles brèches.
Parfois, il semble qu’à chaque victoire obtenue en faveur des droits des animaux, on voie surgir d’autres calamités, que nous devons combattre, d’autres fronts que nous devons défendre. Néanmoins, ce qui paraît indéniable c’est la vigueur de la graine, que nous semons par notre travail au quotidien. Il suffit de se rappeler que nous avons obtenu, en Espagne, que plusieurs Municipalités interdisent les cirques utilisant des animaux sauvages et au Vénézuela, en moins de 3 mois, des corridas ont pu être suspendues dans deux villes, voici quelques exemples concrets de notre réussite.
En peu de temps, nous voyons comment, au sein d’une société, couve une sensibilité spéciale quant aux animaux. Il est de plus en plus fréquent de lire des publications relatives à ce thème, des alternatives gastronomiques, de la part de sympathisants. De plus, les moyens de communications qui couvrent nos actions reconnaissent l’aspect positif et nécessaire de notre lutte.
Lorsque nous parlons de militantisme, il ne s’agit pas uniquement de nos marches arborant des pancartes. Nous tous et chacun de nous pouvons compter sur un spectre d’action, où nous pouvons influer positivement et dont le résultat sera une amélioration de la vie des animaux.
Nous savons que ces dates peuvent nous sembler difficiles, ne serait-ce que pour le nombre d’animaux que l’on tue pour être mangés, pour les vêtements en peaux de bêtes dont on se vêt par ces temps froids. Lorsque la publicité se charge de nous vendre bonheur et chaleur d’un foyer, il est inévitable de penser aux millions d’animaux qui souffrent à cause de l’égoïsme et la cruauté de certains. Mais la balance tend vers un équilibre et ce qui, auparavant, pouvait paraître absurde, aujourd’hui est devenu un sujet de conversation à différents niveaux : les animaux doivent avoir des droits, tant au niveau moral qu’au niveau légal et des personnes travaillent pour que ceux-ci soient reconnus.
Chaque action en faveur des animaux a une répercussion sur notre humanité. Faire preuve d’empathie améliore la qualité de vie sur cette planète, planète sur laquelle nous avons oublié que nous faisons partie d’un réseau inextricable, où rien de ce qui affecte autrui, m’est complètement étranger.
Faisons preuve de courage et de professionalisme afin de poursuivre et soyons aussi capables de reconnaître avec satisfaction nos réussites. Car nous qui sommes à bord du train du rêve, le rêve d’un monde équitable pour tous, nous n’allons pas descendre en marche, mais, au contraire, nous continuerons à inviter autrui à nous rejoindre sur ce parcours, certaines fois, sinueux, d’autres facile, mais toujours en sachant que c’est le meilleur des voyages.
Dra. Leonora Esquivel Frías Fundadora y Presidenta de AnimaNaturalis Internacional
(ndrl : AnimaNaturalis est une organisation internationale, présente dans de nombreux pays à travers le globe)
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