Rien n'est fini....
Des Isaac, il y en a encore des milliers
Je vous présente Isaac. Il est mort, une douce créature, que j'ai recueillie le mois passé à Hato Rey, un endroit plein de bureaux, de restaurants, de résidences, de piétons et de trafic, après que quelqu'un, qui ne mérite plus de sa vie d'avoir la paix, l'avait jeté à la rue, avec son collier. J'ignore combien de temps Isaac avait dû errer, la seule chose que je sais, c'est que les chiens de famille sont les plus vulnérables, parce qu'en n'étant pas nés dans la rue, le traumatisme émotionnel de l'abandon est terrible.
Lorsque je l'ai pris, il a commencé à hurler, non pas de douleur, mais bien de terreur, il a dû penser que j'étais venu pour le tuer.
Nous l'avons soigné, nous lui avons redonné confiance en l'être humain, car tous les êtres humains ne sont pas de monstrueux agresseurs. Il avait à nouveau un toit, de la nourriture, de l'eau, une couverture, mais le vers du coeur, qui l'avait infecté avait déjà fait ses ravages et hier, dans l'après-midi, il a fait un arrêt cardiaque.
Il n'avait que trois ans, selon le vétérinaire.
Regardez, regardez-le bien, car Isaac est la métaphore d'un pays pourri, rempli de gens, qui abandonnent leurs animaux, leurs enfants, leurs vieux; rempli de gens indifférents, qui n'ont pas même eu la décence de s'arrêter et de l'amener dans un refuge public, où il aurait eu une mort comme il se doit et non une lente agonie.
Regardez-le bien, car Isaac est le portrait d'une culture de violence et d'irresponsabilités en tout, où il y a de l'argent et des recours pour tout, mais pas pour protéger les plus vulnérables.
La loi du karma se chargera des responsables de cette atrocité, c'est ce qui me console. Mais ce n'est pas suffisant, il faut continuer cette lutte, qui est celle qui forgera un pays civilisé, à un autre niveau.
La responsabilité, que cette manifestation de la violence sociale qui nous recouvre, cesse, incombe à l'Etat et aux fonctionnaires corrompus, indifférents et gloutons. C'est à l'Etat que nous devons nous adresser.
La vie se doit d'être respectée, bordel.
Este es Isaac. Esta muerto, Una mascota dulce que alguien que no merece tener paz el resto de su vida, decidiio tirar a la calle con collar puesto y que recogi moribundo a principios del mes pasado en Hato Rey en un lugar lleno de oficinas, de restaurantes, de residencias, de peatones y de trafico. No se cuanto tiempo estuvo Isaac vagando por ahi, solo se que las mascotas abandonadas son las mas vulnerables porque al no nacer en la calle el trauma emocional del abandono es tremendo. Cuando lo recgi empezo a gritar, no de dolor sino de terror, creia que venia a matarlo. Lo curamos de todo, le dimos de nuevo confianza en que no todos los seres humanos somos monstruos agresores, volvio a tener techo, comida, agua y manta, pero el gusano del corazon que lo habia infectado estaba demasiado avanzado para cuando llegamos a el y ayer por la tarde tuvo un paro cardiaco. Tenia solo 3 años segun el vet. Mirenlo, mirenlo bien, que Isaac es la metafora de un pais podrido, lleno de gente que abandona a sus animales, a sus hijos, a sus viejos, de gente indiferente que no tuvieron nl decencia de pararse para por lo menos llevarlo a un refugio publico donde tendria una muerte segura pero no dolorosamente lenta. Mirenlo bien porque Isaac es el retrato de una cultura de violencia e irresponsabilidad en todo, donde hay dineroy recursos para todo derroche pero no para proteger a los mas vulnerables. La ley del karma se encargara de los responsables de esta atrocidad, ese es mi consuelo. Pero eso no es suficiente. Hay que llevar esta lucha, que es la lucha para forjar un pais civilizado, a un nuevo nivel. La responsabilidad de acabar con esta manifestacion de la violencia social que nos arropa es del Estado y es a los funcionarios corruptos, indiferetes y glotones del Estado a los que tenemos que meterle mano. La vida se respeta, coño.