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Les animaux maltraités |
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http://voyageforum.com/discussion/thailande-maltraitance-elephants-thai-d2407477-4/
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Cesar Millan est une star dans le monde canin. Et même bien au-delà… Les people américains – Scarlett Johnson, Oprah Winfrey, Will Smith ou encore Nicolas Cage, pour ne citer qu’eux – en ont fait leur dresseur attitré, ses livres sont traduits en de multiples langues et ses shows télévisés, dont «Dog Whisperer», cartonnent à l’audimat. Et voilà, maintenant, que l’éducateur s’apprête à conquérir la Suisse, avec un show agendé le 3 octobre prochain au Hallenstadion de Zurich!
Un événement? Un scandale plutôt pour la Protection suisse des animaux (PSA). Selon la SonntagsZeitung, cette dernière a même demandé à l’Office vétérinaire cantonal de Zurich d’interdire cette dog production. En cause, les méthodes, souvent musclées, prônées par le dresseur américain. Il n’hésite pas, en effet, à utiliser la violence, la force et des accessoires tels que colliers électriques, à piques ou étrangleurs (tous interdits en Suisse) pour mater les chiens agressifs ou rebelles.
Des méthodes dépassées
D’ailleurs, la PSA, soutenue par la Société des vétérinaires comportementalistes suisses, n’est pas la seule à sortir les crocs. En Belgique ou au Canada, des associations se sont également érigées contre la venue de Cesar Millan dans leurs pays. Sur les forums ou les réseaux sociaux, la polémique gronde également. Car, contrairement à ce que véhicule le dresseur, les spécialistes du comportement canin s’entendent pour dire que la notion du maître alpha, qui assujettit à outrance son chien afin de l’obliger à se soumettre par la crainte, est complètement dépassée et dangereuse.
«C’est le meilleur moyen pour casser un chien ou rendre ce dernier encore plus agressif et se faire mordre», souligne, pour sa part, Evelyne Teroni, comportementaliste à Montricher (VD) et auteur de plusieurs livres sur le sujet. «Au cours de ces trente dernières années, de grands progrès ont été accomplis dans la compréhension des chiens et l’on accorde beaucoup plus d’importance aux émotions qu’ils peuvent ressentir. Aujourd’hui, on leur parle beaucoup, on joue avec eux, on prône la connivence. Ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas punir en cas de besoin… Mais deux minutes seul dans la salle de bains suffisent.»
Bref, on est loin des chiens pendus par le collier. Méthode que n’hésite pas à utiliser Cesar Millan. Et qui a causé, il y a peu, la mort d’un berger allemand en Allemagne. Mais alors pourquoi ce dresseur, self-made-man né au Mexique, a-t-il tant de fans? Parce que les mises en scène de ses émissions sont bien faites, que sa réussite est impressionnante ou encore qu’on lui trouve plein de bon sens. Quant au show de ce dresseur vedette de TV – dont les places sont vendues à un prix équivalent à celui des concerts de rock star (entre 70 fr. et 90 fr.) –, il y a peu de risques qu’il soit effectivement interdit. Car l’Office vétérinaire cantonal n’a en principe pas son mot à dire pour de telles productions avec des animaux si elles ne sont pas à motifs publicitaires.(Le Matin)
Créé: 21.04.2014, 09h18
http://www.lematin.ch/suisse/fautil-museler-dresseur-chiens/story/14939219
Bien au contraire, cela en rajoutera un à une liste déjà interminable!
Cet apparent progrès est toutefois accueilli avec un certain scepticisme chez des écologistes, comme la députée EELV Laurence Abeille, tout comme chez des défenseurs des droits des animaux. Entretien avec Jean-Marc Neumann, juriste, auteur du blog Animaletdroit.com, et vice-président de la LFDA (Fondation droit animal, éthique et sciences).
Si cet amendement est définitivement adopté, qu'est-ce qui va changerconcrètement pour le droit des animaux ?
Quelques phrases dans le code civil, mais rien sur le fond. C'est totalement symbolique, il s'agit juste d'une harmonisation du code civil. Au final, l'animal ne sera plus considéré comme un meuble, mais en réalité, il n'était déjà pas considéré comme une chaise ou une table. Quand vous cassez le pied d'une table, il ne vous arrive rien, alors que quand vous cassez la patte d'un chien avec cruauté, vous encourez deux ans de prison.
Donc cela ne changera pas les comportements envers les animaux, qui pourront toujours être vendus, loués, exploités... Les pratiques les plus choquantes, comme la corrida, la chasse à courre, les combats de coq, certaines formes de pêche ou d'élevage, ne sont pas du tout remises en cause. Certains espèrent que les juges seront plus sensibles aux affaires concernant les animaux, mais je pense qu'ils faisaient déjà la différence entre une chaise et un animal.
A vrai dire, cet amendement m'a beaucoup surpris, il donne un peu l'impression de sortir tout d'un coup d'on ne sait où. Il ne semble pas avoir fait l'objet d'une longue réflexion sur le fond. Or en pratique, l'effet qu'il pourrait avoir, c'est de clorele débat pour les années à venir, sans apporter de réponse complète au problème du statut des animaux.
Mais déjà faudra-t-il qu'il soit définitivement adopté, et accepté par le Conseil constitutionnel, ce qui n'est pas gagné. Car il s'agit d'un « cavalier législatif » : on peut lui reprocher de ne pas avoir de lien direct avec le projet de loi global dans lequel il s'insère, à savoir la « modernisation et la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures ».
Que préconiseriez-vous pour améliorer de manière efficace le droit des animaux ?
L'idéal serait une grande loi de protection de l'animal, qui remettrait tout à plat. A défaut, il faudrait au moins une proposition beaucoup plus complète, qui ne concerne pas uniquement le code civil, mais harmonise les différents codes : civil, rural, environnemental.
Par exemple, même si cet amendement est adopté, le code civil continue d'exclure de son domaine les animaux sauvages. Ceux-ci sont pris en compte par le code de l'environnement. Or ce code ne reconnaît pas leur sensibilité. Il ne les considère pas non plus comme des individus mais comme des espèces, nuisibles ou protégées par exemple. La sensibilité de l'animal serait donc reconnue tant qu'il est tenu captif, dans un zoo ou un cirque par exemple, mais si le même animal s'enfuit, il n'existe plus juridiquement. Une idée serait déjà dereconnaître la sensibilité de l'animal sauvage.
Ensuite, le code pénal ne reconnaît pas officiellement l'animal comme un êtresensible, donc il faut aller au bout de la démarche.
Quant aux animaux d'élevage, ils sont régis par le code rural, qui est le véritable code animalier, celui qui détermine la façon de les entretenir, de les élever, de lessoigner, etc. Or ce dernier reconnaît déjà l'animal comme être sensible depuis 1976. Pour autant, ça ne l'empêche pas de considérer, en gros, que leur souffrance est utile car nécessaire à l'alimentation de la population.
Bref, la question, pour qu'il y ait un véritable changement, c'est de savoir dans quelle société on veut vivre : est-ce qu'on veut poursuivre l'exploitation ou la souffrance animale, ou est-ce qu'on est prêts à certains efforts et sacrifices ? C'est d'abord un débat sociétal qu'il faut avoir, et une discussion avec les éleveurs, les chasseurs, les pêcheurs... L'idée, ce n'est pas de remettretotalement en cause nos modes de vie du jour au lendemain, mais on peut déjàposer des garde-fous pour éviter les pratiques les plus choquantes, et mettre en cohérence les différents codes.
Lire le décryptage : Les animaux sauvages bientôt chassés des chapiteaux ?
Le code civil concernant le droit des animaux est-il si rétrograde en France?
En réalité, il y a eu pas mal d'évolutions depuis 1804 et le code civil napoléonien. La dernière date du 6 janvier 1999, qui distingue, dans l'article 528, l'animal des autres corps inanimés. Mais les avancées ont surtout concerné le code pénal et le code rural. Au niveau pénal, la dernière évolution a eu lieu en 2006 : on a instauré une peine complémentaire pour les actes de cruauté envers les animaux.
La première fois qu'on a sanctionné la maltraitance envers les animaux, c'est en 1850, avec la loi Grammont. Grammont était un général qui était choqué de voirdes chevaux, utilisés alors comme moyens de locomotion, maltraités sur la voie publique. Sa loi ne concernait que les mauvais traitements exercés sur les animaux domestiques en public : en fait, elle visait plutôt la protection de la sensibilité humaine que celle de l'animal. Il faut attendre 1959 pour que les sanctions soient étendues à la maltraitance dans la sphère privée. Le délit pour acte de cruauté [envers les animaux domestiques, apprivoisés ou en captivité] est établi en 1963. En 1999, ces actes de cruauté sont plus lourdement sanctionnés, jusqu'à deux ans de prison [et 30 000 euros d'amende]. Enfin, en 2004, les sévices sexuels sur animaux sont ajoutés aux actes de cruauté – qui comptaient aussi l'abandon.
Mais même avec ces évolutions, on peut dire que la France reste plutôt à la traîne en Europe. Souvent, les quelques progrès y ont été imposés par l'Europe, par exemple sur l'expérimentation animale [Bruxelles a notamment interdit en 2013 les tests sur les animaux pour les cosmétiques vendus en Europe]. Et Paris s'est toujours fait remarquer pour sa lenteur à transposer et appliquer les directives, comme avec la directive oiseaux : des périodes d'ouverture de chasse ne sont pas conformes aux textes européens, malgré les sanctions. En Suisse ou enAllemagne par exemple, le droit animal est inscrit dans la Constitution – même si cela ne change pas grand-chose dans la pratique.
Je ne peux que me féliciter de la prise de conscience!!
Ces voleurs de chiens les revendaient comme… viande: ils ont été rattrapés et battus par des villageois
Deux voleurs, pris sur le fait en train de voler deux chiens pour les revendre sur le marché noir en tant que… viande vendue en boucherie, ont été rattrapés par des villageois qui n’ont pas accepté ces nombreux vols. Ils ont été sauvagement battus par les habitants…
Les deux hommes étaient recherchés par la police de Guilin City, dans le sud de la Chine, dans la région autonome du Guangxi. Ils étaient soupçonnés de voler les chiens de la région ou de recueillir les animaux égarés pour les revendre dans des épiceries et des boucheries… en tant que viande animale. Ils attendaient derrière les fenêtres ouvertes des habitations, espérant entendre des aboiements, pour commettre leurs méfaits.
Les voleurs donnaient ainsi une piqûre de sédatif dans le chien, ce qui permettait à l’animal d’être complètement paralysé. Ils frappaient ensuite le chien sur la tête pour définitivement le tuer avant de jeter la bête à l’arrière de leur voiture.
Mais cela ne s’est pas passé comme prévu dans le village de Sanjiang, où le propriétaire d’un des chiens est revenu à temps chez lui pour découvrir les voleurs en train d’emporter son chien. L’homme a alors alerté les voisins qui sont rapidement venus en masse pour encercler les deux voleurs.
Mais cette Vendeta est rapidement devenue une émeute ! Les habitants ont pris des briques et des battes en bois pour frapper les hommes ainsi que leur voiture, pour leur éviter de repartir. Les villageois refusaient même de livrer les deux voleurs quand la police est enfin arrivée sur place. Ils ont finalement accepté de les rendre à la police avec la garantie de recevoir au moins 700 euros de compensation pour les animaux morts de la région.
Après les lasagnes de cheval et la tarte Ikea aux matières fécales, voici venus les œufs bio pas vraiment bio. Car face au boom de la consommation d'œufs bio (+ 16% par an sur cinq ans selon l'Institut technique de l'aviculture), les producteurs, ont du mal à trouver des grains bio pour nourrir leurs poules pondeuses. "Une poule mange des grains, mais on n'en produit pas assez", explique l'agronome et industriel Pierre Weill, auteur de "Mangez, on s'occupe du reste" (Plon).
Pour que les œufs soient certifiés bio, il faut que l'alimentation des poules pondeuses soit à 95% biologique. Les 5% restants peuvent être composés de grains non bio, à condition qu'ils soient sans OGM. "Qu'il s'agisse de productions nationales ou d'importations, la traçabilité doit être assurée", précise Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio, chargée de la promotion de l'agriculture biologique.
Or ce n'est pas toujours le cas. Dans l'hexagone, la production de céréales certifiées bio est en hausse, mais elle n'est pas seulement destinée aux volailles. Pour répondre à la demande, les éleveurs sont donc obligés d'importer des graines, censées être bio. Sauf que le maïs d'Ukraine et de Roumanie, ou le soja d'Argentine, sont souvent difficiles à tracer. Malgré leur estampille "bio", ces grains peuvent en fait avoir poussé sous les pesticides, voire être OGM.
Pierre Weill lui-même raconte avoir été victime d'une fraude aux graines de lin censées provenir d'Italie et être bio :
Des fraudes qui seraient légion, mais sans lesquelles les producteurs n'auraient pas moyen d'approvisionner les rayons bio des supermarchés, où l'œuf est le produit le plus vendu après le lait et les légumes. Les grands producteurs industriels, qui dominent largement le marché, profiteraient aussi de contrôles "plutôt moins nombreux que ceux en Label rouge ou Garanti en plein air", selon Christian Marinov, directeur de la Confédération française de l'aviculture.
Bien loin des petits producteurs bio traditionnels, les industriels se sont invité sur ce segment de marché récemment : la certification leur permet de vendre leurs œufs plus chers - pas loin du double comparé aux œufs de batterie. Même si les poules bio doivent avoir un accès obligatoire au plein air, elles sont élevées à l'intérieur et nourries aux grains, comme les poules non bio, et ne coûtent pas forcément plus cher à élever.
C'est justement pour en finir avec ces petits arrangements que le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, veut revoir la certification bio au sein de l'UE. Son objectif : aller vers davantage de rigueur et moins de dérogations.
J.D. (avec AFP)
http://www.vie2science.com/article-les-oeufs-bio-le-sont-ils-vraiment-123294983.html
Gracias Veronica!
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