Traduit par Les animaux maltraités
Son galguero de maître, ne voulant pas le soigner, le laissait, tout simplement, mourir...
Juillet 2011
Voici le récit poignant de Sara, la béné de Galgo Leku qui changera à tout jamais le destin de Ringo :
"Jeudi, je reçois un coup de fil me demandant de l'aide pour un galguito se trouvant à Badajoz, il devait peser dans les 15 kilos et avait la gale.
Lorsque j'ai reçu sa photo, je pensais qu'il sagissait d'un galguito couché, mort et je n'ai pas fait cas, je pensais avoir tout vu... mais je me trompais. Son image s'incrusta dans mon esprit et cette nuit-là, impossible de fermer l'oeil. Le lendemain, je pus à peine avaler une bouchée, je ne faisais que de me demander comment j'aurais pu l'aider.
Lui ainsi que d'autres galgos vivaient dans une sorte de cage. Ils dormaient à même la terre, mangeaient en continuation de la pâte cuite. Sa vie c'était sortir de cet endroit pendant la saison de chasse et y retourner une fois celle-ci terminée, parmi la pisse et les excréments. Comme il est tombé malade, ils l'ont mis de côté et depuis novembre, il ne sort plus de là. Ses dents sont usées, ses griffes très longues, il est famélique, présente une dénutrition et une déshydratation ainsi qu'une gale galopante.
Maria m'a expliqué la situation : personne ne veut l'amener chez lui, de peur qu'il ne transmette la gale à leurs chiens.
Des personnes comme Sandra, Talia, Vicky, Fati, Vane, Marci ( et d'autres que je ne connais pas personnellement) se mettent à la recherche de co-voiturages et peu à peu une chaîne de solidarité se forme.
Vanesa, la maman de Junior se met en contact avec le refuge Zafra, qui n'hésite pas à nous aider. Maria et Marta recueillent Ringo avec l'aide de Laura. Elles le conduisent jusqu'à Plasencia, où Sandra, notre amie et collaboratrice accompagnée de son mari David, l'amènent jusqu'à Valladolid. Et de là avec Javi et Eva, nous le prenons à la maison.
La première fois que je l'ai vu j'ai été partagée entre la peine et la joie. De la joie, parce que dorénavant il était à mes côtés, loin de cet horrible endroit, mais également une indicible tristesse en voyant l'état dans lequel il était. Il titubait en marchant et il tenait sa tête inclinée vers le bas, comme s'il ne voulait plus vivre. Lorsque je lui ouvris la portière, il sauta dans la voiture. Avait-il compris qu'une nouvelle vie allait commencer pour lui?
Il doit rester isolé, donc pour l'instant, je ne peux que lui offrir un petit coin avec plein de jouets et un petit dodo. Il nous reste un long chemin que nous parcourerons ensemble.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui d'une manière totalement désintéressée nous ont prêté main forte, puisqu'en moins de 24 heures, une chaîne de solidarité s'était constituée pour changer le destin de Ringo. MERCI.
Dans sa fa après une bonne dose d'amour et de soins....
Regardez sa vidéo....
Merci Sara et tous les autres!!!!!
L'histoire de Ringo
C'est dans cet état que nous l'avons recueilli.
Il vivait dans un zulo, duquel il n'était pas sorti depuis 10 mois.
Une chaîne de solidarité s'est créée pour le sortir de là et Sara, une camarade de Galgo Leku le prit en fa pour le soigner.
Merci
Après un mois de soins et de tendresse, voici le résultat
A présent, Ringo sourit, heureux
Ringo cherche un foyer définitif
Si tu es intéressé, mets-toi en contact avec Galgo Leku
by Galgo Leku
Ndlr : Ce cas en particulier, mais plein d'autres sont très représentatifs de la situation en Espagne. La mobilisation, le sens des responsabilités habitent les bénévoles. Ce n'est qu'ainsi que les choses peuvent changer.
Lorsque le chien est finalement "prélevé" par une association étrangère qui le placera dans sa famille, il convient de se souvenir de tout le "travail" qui a été effectué en amont, de toute l'énergie qui a été déployée et de tous les espoirs qui ont appuyé cette démarche. Aussi, il me semble vraiment très déplacé de rechigner sur le don demandé par les associtions espagnoles, don qui ne couvre que le minimum et encore... ou de les oublier, purement et simplement, une fois l'animal parti à l'étranger.
Je tenais à le souligner, car certaines associations, de même que certains adoptants ont la mémoire très, très courte et, pour ma part, je considère que c'est un manque de respect total.
Esta es la terrible historia de Ringo, Sara nos la cuenta de primera mano:
“El jueves recibo una llamada pidiéndome ayuda para un galguito que se encuentra en Badajoz, pesara 15 kilos y tiene sarna.
Cuando recibo su foto pensé que era un galguito tumbado y muerto, al verlo no doy crédito, creí haberlo visto todo… Pero me equivocaba. Su imagen se me clavo a fuego en mi mente, y esa noche no pude pegar ojo, al día siguiente a penas pude comer, solo podía pensar en como ayudarlo.
Él y otros galgos vivían en una especie de jaula, dormían en el suelo, comiendo a diario pasta cocida, su vida a sido salir en la temporada de caza y luego volver a ese sitio entre pises y excrementos. Al enfermar lo marginaron y desde Noviembre no sale de ese agujero, tiene los dientes desgastados, las uñas larguísimas, está famélico, desnutrido, deshidratado y con una sarna galopante.
Maria me explica la situación: Nadie se lo quiere llevar a casa por miedo a contagiar a sus animales.
Gente como Sandra, Talia, Vicky, Fati, Vane, Marci y muchos mas (algunos ni les conozco personalmente) se ponen a buscar junto conmigo a alguien que lo traslade parte del viaje y poco a poco se fue formando una cadena de rescate.
Vanesa, la mama de Junior, se pone en contacto con la protectora de animales de Zafra, que no dudan en ayudarnos; Maria y Marta recogieron a Ringo con la ayuda de Laura. Ellas lo trasladan hasta Plasencia donde Sandra, nuestra amiga y colaboradora junto a su marido David lo recogen y lo traen hasta Valladolid. Allí lo recojo junto a Javi y Eva y nos lo traemos para casa.
La primera vez que lo vi, sentí pena y alegría a la vez, alegría porque ya lo tenia conmigo fuera de ese horrible lugar, pero una enorme tristeza al ver el estado en el que se encontraba. Se tambaleaba al andar, llevaba la cabeza baja como si no tuviera ganas de vivir. Cuando le abro el maletero de un salto se cuela en el coche, como si se hubiese dado cuenta de que comienza su nueva vida.
Tiene que estar aislado, por lo cual de momento solo le puedo ofrecer una buhardilla llena de trastos con una camita. Nos queda un largo camino que recorreremos juntos.
Quiero dar gracias a todas las personas que desinteresadamente nos han ayudado, ya que en menos de 24 horas se había formado una cadena de rescate para ayudar a Ringo y cambiar su destino. GRACIAS.”
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