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Les animaux maltraités |
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Tiré du mur de Macy Huellitas Tristes
Merci Norma!
Published on Dec 27, 2012
Before your support, Sher made a meager living on the road by cruelly forcing bears to dance for entertainment. WSPA & our partners Wildlife Trust of India (WTI), came up with a way of helping Sher and his bear. Thanks to our supporters, the lives of bears have now been transformed forever and so too have the lives of the Kalandars and their families. http://www.wspa-usa.org/donate
Chers amies, chers amis,
Je voulais écrire notre rapport annuel depuis des semaines mais nous avons eu trop d'animaux à soigner, trop d'urgences à gérer, trop de travail !!
A minuit quand je finis ma journée, je suis trop fatiguée pour écrire.
Je devrais maintenant nettoyer les chambres des chats (ce matin nous n'en avons fait que la moitié), suspendre et plier encore 10 machines de linge, retourner à l'étable pour soigner et rentrer les autres animaux, mais Pretty, ma chatte préférée, a fait une encéphalite et est en train de mourir. Elle ne veux pas que je la lâche, elle veut rester dans mes bras. Je prie pour que je puisse la garder, mais il y a peu d'espoir. C'est toujours comme ça, on sauve mais on perd aussi et on ne s'y habitue jamais.
Souvent j'ai le cœur très lourd, plein de peine. La souffrance des animaux me met en colère et me fatigue.
Cette année nous avons été confrontées à un nombre énorme d'abandons. Il y a eu des jours où cinq personnes ou associations sont venues apporter des chats.
La majorité étaient des chats «sauvages» ou plutôt des chats abandonnés qui, à force d'être chassés et maltraités, sont devenus des boules de griffes terrorisées. Ils ont grimpé aux murs, nous ont craché ou sauté à la figure, tellement ils étaient paniqués. Même de très jeunes chatons ont appris de leurs mères de se méfier des humains comme de la peste.
Il n'a pas toujours été facile de les vermifuger mais tous étaient infestés de parasites. Ils vomissaient des vers pendant des jours. Certains chats et chatons étaient très maigres ou malades ; ils avaient déjà des bruits dans les poumons parce qu'ils n'ont pas eu d'abris pour se protéger du froid, de la pluie.
Énormément de chatons furent trouvés enfermés dans les poubelles d'ordures ménagères ou dans des cartons. Ils ont mangé comme des fous chez nous tellement ils étaient affamés, mais beaucoup n'ont pas pu être sauvés car leurs reins présentaient des séquelles irréversibles dues à la déshydratation.
Je les ai pleurés et j'ai maudit les humains.
Quand les chats arrivent chez nous, nous les mettons sous quarantaine et en observation. Plus tard, je vois dans quelles chambres avec quel groupe de chats ils vont aller. Les petits et les craintifs vont dans mes chambres ; les calmes ou indépendants dans les autres.
Souvent, après, les chats décident eux-mêmes où ils veulent vivre et ils circulent dans la maison.
Il y a des chats qui sortent dehors après 4 semaines, d'autres plus craintifs qui préfèrent la sécurité du grand parc clôturé, ses arbres et son atmosphère paisible.
Il faut les observer, contrôler s'ils vont bien ou s'il se retirent ou se cachent.
Le fait que nous accueillons beaucoup de chats est toujours mal vu. Beaucoup de personnes nous demandent : « Mais qu'est ce que vous faites avec tous ces chats ??? »
La seule chose que je peux leur répondre est : « Je leur offre une place dans mon coeur.»
Nous mettons au minimum 6 heures par jour pour nettoyer les chambres des chats et 3 heures pour les nourrir et soigner. Donner des comprimés, faire des piqûres, laver des plaies, traiter un ulcère, nettoyer les yeux, soigner une conjonctive... Nous faisons tout nous-mêmes.
Certains jours, j'ai nourri jusqu'à 10 chats ou chatons squelettiques ou malades avec la seringue, car ils ne mangeaient plus par eux-mêmes.
Les chats attrapent beaucoup de maladies et sont victimes d'un virus pire que l'autre. Quand les chats abandonnés survivent en groupe quelque part, il est rare qu'ils ne soient pas atteints ou porteurs du calicivirus ou du typhus.
Nos chiens ne sont pratiquement jamais malades, mais pour les chats nous dépensons en moyenne 500 € de frais vétérinaire pour les médicaments.
Cette année, nous avons en plus acheté un inhalateur professionnel et un appareil d'oxygène pour les chats en détresse respiratoire (pour un total de 700 € dont seulement une partie a été payée par l'association). Ces appareils nous rendent plus indépendants du vétérinaire.
L'appareil d'oxygène a déjà sauvé plusieurs chats cette année comme :
La Bonnie-maman
La Bonnie-maman est une chatte qui vivait dans une ferme où nous avions déjà récupéré plusieurs chatons. Malheureusement, les propriétaires n'étaient jamais prêts à nous la céder. Elle faisait 2 à 3 portées de chatons par an, toujours dehors. (Nous avons aussi retiré de cette ferme deux chiens, toujours attachés, toujours sans abri.)
La dernière fois que nous étions là-bas, la chatte boitait énormément. J'ai pu l'attraper et j'ai expliqué à la fermière que je l'amenais chez le vétérinaire (à mes frais bien sûr). C'est le border colley de la ferme qui chassait la chatte et qui lui a cassé la patte.
Le vétérinaire a constaté une fracture ancienne compliquée et plusieurs tendons déchirés… La seule solution fut l'amputation complète de la patte avant.
Après l'amputation, la Bonnie-maman a fait une pneumonie et un œdème pulmonaire, qui l'ont presque fait étouffer. Elle a passé plusieurs jours et nuits sous oxygène. Toutes les deux heures, il a fallu contrôler si la cage ne chauffait pas trop et aérer. Je me suis levée deux à trois fois par nuit pour aller voir ; j'ai passé des nuits entières, anxieuse, à veiller, impuissante face à ses crises de détresse respiratoire.
Aujourd'hui, elle est – après un long traitement – en bonne santé. Elle passe la plupart du temps sur le lit !!!
Marry-Lou
Marry-Lou était une chatte très sauvage, capturée par des employés d'une usine et destinée à être tuée. Une jeune employée a eu pitié et l'a apportée chez sa mère qui nous a appelées pour savoir si nous pouvions la prendre. Elle a fait un long trajet pour nous l'amener. Marry-Lou s'est cachée plusieurs semaines sous les meubles. Un jour nous avons vu qu'elle boitait en arrière et nous l'avons amenée chez le vétérinaire. La radio a montré une fracture compliquée au niveau de l'articulation de la hanche. Elle a subi une longue opération et une broche lui fut posée. Deux jours après l'opération, elle est devenue paralysée des pattes avant. Le vétérinaire l'a reprise en observation et l'a remise sous perfusion le temps d'une journée. Le lendemain, elle a brutalement fait une pneunomie et s'est retrouvée en détresse respiratoire. L'oxygène l'a sauvée.
Après de nombreuses séances de kinésithérapie pour sa patte arrière, elle marche aujourd'hui presque normalement.
Elle me suit partout et m'attend chaque matin dans la salle de bain pour avoir de la nourriture spéciale (elle adore le steak haché) !!
Tous les chats qui vivent ici étaient des chats menacés, chassés, maltraités ou abandonnés dont personne ne voulait.
Un jour ils viennent vers moi pour se frotter ou restent simplement sur place sans repartir se cacher. Un jour ils dorment détendus sur le lit, même si je travaille à côté. Ils ont trouvé leur paix, leur maison et leur famille et je sais pourquoi nous luttons, nous sacrifions notre santé, nos amis, notre vie.
Il y a, bien sûr, des moments où je ne peux plus, où je suis trop fatiguée, trop malade, où je voudrais entrer dans une chambre sans la nettoyer, manger quand j'ai faim, dormir quand je suis fatiguée ou lâcher prise sans avoir peur qu'il arrive quelque chose.
Quelquefois je me demande pourquoi je fais tout cela, face aux milliers d'animaux qui meurent chaque jour.
Je regarde alors par la fenêtre et je vois la vache Milwaukee, qui marche dans le pré après 19 ans de prison. Elle qui a toujours été attachée dans une étable, qui n'a jamais vu la lumière, qui n'a jamais pu marcher dans un pré. Pendant les derniers mois, elle n'a même pas eu assez à boire et à manger.
Un jour ma fille Morlind est venue avec un transporteur. Ils l'ont détachée de sa chaîne et l'ont fait monter dans un camion pour l'amener ici, à la Ferme des Rescapés.
Milwaukee, la vache qui ne savait presque pas marcher vit maintenant paisiblement avec les chèvres et les moutons qui étaient destinés à l'abattoir. Elle ne demande pas pourquoi elle a eu cette chance. Les autres non plus. Elle adore vivre et profite de chaque instant. Elle nous fait confiance après 20 ans de souffrance.
Quand Morlind la rentre le soir, avec la jument aveugle et que les 45 chèvres et 50 moutons en bas l'attendent et la suivent à l'étable, je suis fière de ma fille.
Je vous souhaite une bonne nouvelle année, bonne santé et je vous remercie infiniment pour votre soutien et votre confiance.
Verena Fiegl
Le monde vous enlève votre liberté
Nous, nous vous la rendons
Ce taureau bravo blanc d'un mois et demi de même que la vachette noire n'auront pas à souffrir et à mourir sous les fers des aficionados
Emouvant au possible, le dernier baiser ....
Un activiste embrassant un taureau avant la corrida,
Le seul être plein d'amour au milieux de cette arène replète de méchanceté, d'âmes sadiques et obscures qui n'attendent que la torture de cette créature innocente ...
Gracias Maria Del Pilar CM !
Conmovedor el ultimo beso....
Activista besando a un toro antes de una corrida
único ser lleno de amor en medio de esa plaza repleta de maldad y almas oscuras y sádicas que esperan la tortura de esta inocente criatura...
Touching the last kiss ....
Activist kissing a bull before a bullfight
only be full of love amid the square filled with evil and dark souls waiting sadistic torture of this innocent creature ...
C'est horrible
Voici les terribles photos qui nous sont parvenues d'une victime de plus de l'abandon sur les routes.
Si tu peux aider, écris à : elarcadenoecordoba@gmail.com
Comme un vieux truc inutile....
Pauvre petit être...
Il ne peut plus bouger
Pourquoi le sort s'acharne-t-il parfois???
On aurait pu ne jamais le voir.....
Dans ton malheur, la chance t'a souri
Il esquisse un geste de soumission... j'ai la gorge qui se serre....
Mise à jour 18/07/12
Nous ne pouvions pas le laisser là où il était, et depuis hier ce petit se trouve dans une maison, mais c'est plus que temporaire.
Alan, c'est le nom que nous lui avons donné, n'est qu'un chiot, le véto lui donne dans les 7-8 mois. Il était très déshydraté, et il semble avoir été heurté par une voiture, son petit corps est couvert de blessures, des contusions, des morsures d'autres chiens, nombre d'entre elles infectées, la pire c'est celle qui se trouve sur la tête, un coup de dent lui a traversé la figure.
Il ne lui faut qu'une fa....!!!!
Petite galga Lara, qui se laissait mourir de faim
Merci Vanessa, une amie de Loly GPAR!!!
Elle faisait peine à voir avec ses grands yeux....
Disparaissant, littéralement, sous le manteau....
Pauvre petit corps décharné et rongé par l'abandon
Des escarres en veux-tu, en voilà!
La voici, MECONNAISSABLE!!!!!
Une vraie beauté!
On ne remerciera jamais assez les bénévoles sur place pour leur dévotion et leur amour envers ces animaux martyrs.
Quelle chance pour ces petits....
Le cirque n'est pas un endroit fréquentable pour les animaux!!!!
3 animaux provenant d'un cirque sont arrivés sur la Ferme, hier soir.
La présidente de l'association les a achetés avec son argent personnel, pour les libérer de leurs chaînes et leur offrir une liberté qu'il n'ont jamais connue.
Certaines personnes sont contre le rachat d'animaux, car on donne de l'argent à des personnes qui tiennent des animaux dans des conditions avec lesquelles nous ne sommes pas d'accord.
Mais si c'est la seule solution pour leur offrir enfin une autre vie, une vraie vie, n'est-ce pas juste ???
Même si un cirque ne "maltraite" pas ses animaux, la façon dont ils y sont détenus est contre leur nature.
Attachés à l'aide d'une chaîne, à un piquet, un crochet, un arbre... ils ne peuvent pratiquement pas se déplacer.
Attachés sur une place goudronnée, parfois sur un peu d'herbe rapidement mangée ou piétinée, ils tournent la journée entière en rond.
Des visiteurs les touchent sans arrêt, les enfants crient, les routes ne sont jamais loin... Ils ne sont jamais tranquilles, jamais en paix, ils doivent tout supporter, ne peuvent rien fuir.
En été, l'ombre est difficile à trouver, l'eau leur est trop rarement proposé.
Le transport incessant reste toujours fatiguant, stessant, long...
Ce cirque tenait à se défaire de ces animaux à cause de leur âge et de leur comportement:
La chèvre, attachée à un panneau de signalisation, se tenait dos courbé, poil hérissé, au bord de la route. Elle avait l'air misérable et malheureuse. Le froid la faisait visiblement souffrir.
Nous l'avons lâchée chez nous, dans l'étable. Elle y est super ravie. Elle peut manger du foin quand elle veut où elle veut. Elle n'a plus froid. Elle n'a plus de chaîne qui limite ses mouvement, il n'y a plus de chargement, déchargement. Plus de voitures....
Elle est curieuse, mais discrète et solitaire.
Le poney (dont le cirque tenait absolument à se défaire) a passé sa vie attaché. Il commençait à devenir "fou". Il a des troubles du comportement.
Jamais un pré, jamais la possibilité de se défouler. C'est au grand galop qu'il a visité son pré, ici, pour la première fois. Il est entier, nous allons donc devoir le faire castrer rapidement.
Le bouc est vieux. Fatigué. Il doit aussi être castré.
Des frais vétérinaires d'environ 250€ sont par conséquent encore à prévoir. (200€ castration poney, 50€ castration bouc.)
Nous venons d'acheter une livraison de fourrage pour les animaux pour 5 275,20€ (facture à l'appui) et notre dernière facture vétérinaire est de 499,62€ (uniquement les médicaments).
Nous sommes par conséquent énormément reconnaissants envers toutes les personnes qui peuvent et qui souhaitent nous aider à continuer notre combat pour eux.
Chaque don, quelqu'il soit, chaque aide, chaque centime nous permet de leur offrir ce qu'il n'ont souvent jamais connu : une vie qui les respectent, eux et leurs besoins.
Longue vie aux animaux de La Ferme des Rescapés et à tous ceux qui oeuvrent pour les aider !
Aujourd'hui j'ai fait euthanasier une chatte, qui avait probablement la Leucose ou le Sida. C'était une jeune chatte de 3 ans, que l'on m'a apportée. Les gens qui l'ont trouvée ne pouvaient pas la garder, comme toujours.
Il y a toujours un obstacle : un appartement, une rue, une allergie, un travail, un mari...
Je l'ai appelée «Maya». Elle était vive, gaie, toujours en action, toujours sur le balcon dehors. Je l'ai faite stériliser, pour qu'elle puisse sortir complètement. A partir de là, elle a commencé à changer. Elle ne voulait plus sortir complètement (derrière le parc des chats), elle préférait le balcon. Elle était «accro» au croquettes de Royal Canin et elle essayait souvent d'ouvrir les boîtes où elles étaient stockées.
Je l'en ai souvent empêché, je lui ai dit qu'elle était une jeune chatte costaud et qu'elle n'avait donc pas besoin de nourriture spéciale pour les chats fragiles. Aujourd'hui, je le regrette beaucoup. Mais il n'y a pas assez de dons et la nourriture pour les chats est déjà très chère, surtout pour 200 chats.
Maya a changé, elle a maigri, d'abord un peu, puis rapidement. Quand j'ai réalisé qu'elle n'avait pas que le coryza mais quelque chose de plus grave, nous lui avons administré tous les traitements possibles. Contre sa diarrhée, pour son foie, contre le coryza, pour la nourrir... mais rien ne fut efficace. Elle est devenue une chatte très maigre, très mal, qui souffrait. L'euthanasie fut le dernier service que je lui ai rendu. Elle me manque déjà beaucoup.
Pendant que j'écris ces lignes, Morlind dort déjà, il est très tard et elle est fatiguée. Ses journées sont très dures et physiquement très lourdes avec toutes les chèvres et chevaux à l'étable. Le nettoyage de l'étable, chaque jour, nous prend des heures. S'ensuit le nettoyage des chambres où vivent les chiens et les chats. Entretemps, il faut nourrir les 15 chevreaux orphelins et soigner les chèvres et les chats malades. Le travail se termine à minuit ou plus tard. Nous luttons souvent contre le sommeil, surtout si nous n'avons pas eu le temps de manger. On court, on court, mais il reste toujours un animal qu'il faut soigner, nourrir, etc... Ce printemps, nous ne voulions pas prendre de chevreaux, mais les éleveurs nous appellent souvent pour nous dire : «Il y a une (ou deux) chèvre(s) qui ne se lève plus».
Quand nous arrivons chez l'éleveur, il nous montre la chèvre, toujours squelettique à cause du manque constant de nourriture, «qui ne se lève plus», après une fausse couche, une naissance ou simplement par épuisement.
On la porte dans la voiture en évitant de marcher sur les cadavres de chèvres «qui sont déjà raides» (il laisse les chèvres là, sans jamais leur apporter à manger où à boire, beaucoup meurent donc de déshydratation).
Quand nous arrivons à la maison avec les chèvres, on les laisse boire, boire, boire. Parfois une perfusion peut encore les sauver. Parfois plus rien ne peut les sauver.
Parfois elles sont même trop faibles pour tenir leur tête. Elles ont brûlé jusqu'à leur dernier muscle.
Ces squelettes ont un, deux, trois ou quatre ans. Elles ont donné naissance une, deux, quatre ou cinq fois à des chevreaux, mais jamais elles n'ont pu garder leurs petits plus de quelques heures. Après, l'éleveur est venu les chercher, les séparer. Les mères pleurent, les bébés pleurent. Certaines mères qui connaissent cela essayent désespérément de se cacher avec leur bébé. Mais en vain.
J'ai acheté la dernière fois une chèvre chez l'éleveur, qui était encore «en bon état», mais tellement terrifiée. Elle essayait de cacher son nouveau-né, de le garder avec elle.
J'ai pensé à la rafle contre les juifs.
J'ai payé cher pour sauver cette mère et son enfant de cet enfer. J'essaye de ne pas penser aux autres qui sont encore là, qui naissent encore et qui meurent lentement parce qu'il y a un problème et que le vétérinaire est trop cher.
Les mères qui sont si dévouées à leurs petits les voient partir en criant. Les bébés sont enlevés et nourris quelques jours, avant d'être entassés dans des camions pour l'engraissement et l'abattoir. Je vois les nôtres, que nous avons achetés pour les sauver. Ils sautent, jouent et cherchent les chèvres malades, pour se blottir contre elles, pour se sentir protégés et aimés.
Tout ça, ce n'est pas quelque chose qui interpelle la DSV. Pour eux, tout est en règle, les chèvres sont identifiées.
La malnutrition n'intéresse personne et les chèvres paralysées par des coups de pied sont des «cas isolés». Nous avons eu 5 de ces «cas isolés» à l'étable cet hiver et 5 chèvres sont déjà parties avec l'équarrisseur. Le vétérinaire parle de grave maltraitance mais ne veut pas se mettre à dos ses clients.
Par ailleurs, ce sont des chèvres qui sont nées pour être abattues ou pour donner du lait.
200 chevreaux sont partis avec le camion la semaine dernière, en provenance d'un seul élevage, près de chez nous. Nous en avons sauvé 15. On aurait aimé en sauver davantage, mais le lait coûte très cher et plus tard le foin aussi. Et il y a aussi la charge de travail. Il faut rester raisonnable.
Mais face à toute cette horreur, j'avoue avoir du mal.
Verena Fiegl
Nous comptons sur votre soutien pour continuer à libérer des chèvres et des chevreaux et pour les nourrir.
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